l’Organisation Internationale du Travail des Nations-Unies a vivement condamné la junte militaire fidjienne qui bafoue les droits des travailleurs. Le Comité de la Liberté Syndicale de l’OIT y a décrit la situation comme « extrêmement préoccupante » et nécessitant d’urgence une attention particulière. Cette décision fait suite aux arrestations de Daniel Urai, Président de la centrale syndicale nationale, FTUC, le 29 octobre et de Felix Anthony, Secrétaire général de l’organisation, le 5 novembre. Des représentants des travailleurs ont eux été victimes de harcèlement, d’intimidation et de violences physiques.