« Cette atteinte au droit de grève est une honte, s’est exclamée la secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow, après que le gouvernement a annoncé que l’armée et la police se tenaient prêtes à intervenir en cas de grève. Le mouvement syndical international est entièrement solidaire avec la Fédération koweïtienne des syndicats (KTUF) en cet instant critique, et nous soutenons ses revendications légitimes pour le respect des droits de la main-d’œuvre », a-t-elle ajouté.
Le 11 octobre, la CSI avait dénoncé la formation d’un comité auquel participent l’armée et la garde nationale du Koweït pour faire face à la vague de grèves en cours.
« Cette nouvelle annonce accentue la menace militaire qui pèse sur la population koweïtienne. Le gouvernement doit éviter cet écueil qui aura des conséquences terribles pour la société et l’économie du Koweït, mais aussi pour sa réputation internationale. Nous faisons part en toute urgence de ce dernier événement aux autorités de l’Organisation internationale du Travail », a encore ajouté Sharan Burrow.