« Les autorités du Bahreïn ont déployé une campagne de répression brutale contre des organisations pacifiques et légitimes de la société civile, y compris le mouvement syndical. Des menaces réelles ont été proférées contre la sécurité de personnes qui ne font que revendiquer des réformes légitimes et plus de justice sociale. Les tentatives du gouvernement de fomenter la division et d’empêcher tout changement en abusant du pouvoir de l’État sont injustes et insoutenables. Nous appelons les autorités à cesser toute répression et à libérer tous les syndicalistes, enseignants, journalistes, étudiants et travailleurs injustement emprisonnés. La seule façon de sortir de cette impasse qui hypothèque l’avenir du pays est d’ouvrir un dialogue sincère en faveur d’un progrès profitable à tous », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.
Les officiels de l’ambassade ont refusé de parler à la délégation qui leur délivrait la lettre de protestation. La délégation, conduite par Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI, incluait également des représentants de la Confédération européenne des syndicats (CES), l’Internationale de l’éducation (IE), de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), des centrales syndicales belges ACV/CSC, ABVV/FGTB et ACLVB/CGSLB, ainsi que de la centrale syndicale tunisienne UGTT.