« Nous voulons, en particulier, que les pays développés s’engagent à des réductions ambitieuses des émissions dans un cadre juridique contraignant. Le financement de la lutte contre le changement climatique doit répondre aux besoins des plus pauvres dans le monde », a affirmé la secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow. « Des millions de travailleurs/euses et leur famille sont confrontés à la destruction de leurs terres et de leurs moyens de subsistance provoquée par des phénomènes météorologiques extrêmes et quelque 220 millions sont sans emploi et cherchent désespérément un emploi sûr, décent et vert ».
Les syndicats saluent particulièrement les références dans le texte à une transition juste, qui est à l’origine du travail décent et d’emplois de qualité, un concept crucial pour obtenir le soutien des travailleurs/euses à l’action pour le climat.
« Dans le même temps, les gouvernements doivent élever le niveau d’ambition », a conclu Sharan Burrow. « Ils doivent retourner à la table des négociations le plus rapidement possible afin de corriger les déséquilibres et de combler les lacunes à la suite de Cancun. Durban doit déboucher sur une réelle action pour le climat, assortie d’un accord juste, ambitieux et contraignant, plaçant en son centre un engagement à une transition juste ».