Le mouvement syndical international exige un chapitre social et relatif au travail dans l’AdA

Le 7ème Cycle de négociations de l’accord d’association (AdA) entre l’Amérique centrale et l’Union européenne se tiendra à Tegucigalpa du 30 mars au 3 avril. Le mouvement syndical international exige qu’un chapitre social et du travail incluant le respect absolu des droits humains et syndicaux, y compris les huit conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), soit intégré dans l’accord.

La CSI a lancé un appel à ses organisations affiliées afin qu’elles écrivent à leur gouvernement et aux personnes responsables de la négociation de l’accord d’association et leur demandent de faire le nécessaire pour inclure également des mécanismes d’évaluation avec participation du mouvement syndical, un fond de cohésion sociale visant à dépasser les asymétries présentes dans la région centraméricaine et que les négociations ne se clôturent pas avant réalisation des nécessaires études sur les impacts environnementaux, sociaux et sur le travail.

« Il est fondamental de profiter de cette occasion pour faire de cet accord un instrument important dans la lutte destinée à mettre un terme aux violations du droit à la vie, des droits humains et syndicaux et à renforcer la démocratie de manière à ce qu’elle engendre le bien-être de tous les travailleurs et travailleuses concernés », a déclaré Guy Rider, secrétaire général de la CSI.

La Coordination des syndicats de l’Amérique centrale et des Caraïbes (CSACC), la Confédération centraméricaine des travailleurs (CCT) et la Confédération Européenne des Syndicats (CES) ont envoyé une lettre commune contenant leurs revendications relatives à l’Accord d’association AC-UE aux négociateurs des deux régions. Dans cette missive, ils demandent que les propositions syndicales soient intégrées dans l’AdA afin de réguler et surmonter les conditions de violation des droits humains et du travail qui se manifestent, en particulier, sous la forme de violations du droit à la vie et du droit à la liberté syndicale ainsi que par l’impunité.