Changement climatique : Réalisme doit se conjuguer avec ambition

Alors que les gouvernements mettent un bémol aux attentes suscitées par la Conférence de l’ONU sur le climat et que la probabilité de déboucher sur un accord contraignant apparaît de plus en plus incertaine, le mouvement syndical international a appelé les gouvernements à se rendre à Copenhague en se préparant à prendre des décisions qui placeront sans équivoque notre planète sur la voie d’un avenir à faible émission de carbone.

Bruxelles, le 17 novembre 2009 : Alors que les gouvernements mettent un bémol aux attentes suscitées par la Conférence de l’ONU sur le climat et que la probabilité de déboucher sur un accord contraignant apparaît de plus en plus incertaine, le mouvement syndical international a appelé les gouvernements à se rendre à Copenhague en se préparant à prendre des décisions qui placeront sans équivoque notre planète sur la voie d’un avenir à faible émission de carbone.

« La science montre clairement que plus on attend, plus le coût humain, environnemental et économique sera élevé. Il faut que les gouvernements prennent des engagements ambitieux, qui graveront dans le marbre les éléments essentiels d’un traité qui doit être bouclé à titre d’urgence. Cela signifie des objectifs légalement contraignants en matière d’émissions et des financements à plus long terme pour aider les pays en développement à s’adapter, le tout assorti de stratégies pour une « transition juste » reflétant les dimensions sociales et de l’emploi », a dit Guy Ryder, secrétaire général de la CSI.

La déclaration de la CSI à la Conférence de Copenhague, rendue publique aujourd’hui, énonce de façon exhaustive la position du mouvement syndical international, attirant l’attention sur la nécessaire création d’emplois verts et d’emploi décent à travers l’investissement dans une production et des services à faible émission de carbone et des mesures visant à la réduction de l’empreinte carbone des industries existantes. Fruit d’un processus de négociation de 18 mois auquel ont pris part des syndicats des quatre coins du monde, la plate-forme de la CSI reflète les préoccupations et les propositions des classes travailleuses des pays du nord comme du sud.

« Le monde ne peut tout simplement plus se permettre de retarder plus avant l’adoption de mesures en réponse aux effets potentiellement catastrophiques du changement climatique. Le leadership politique revêt une importance critique dans la conjoncture actuelle et à moins de reprendre du poil de la bête, le monde risque de devoir payer très cher », a remarqué Ryder.

Pour accéder à la Déclaration de la CSI à la Conférence de Copenhague (COP15) et à d’autres informations utiles concernant les syndicats et le changement climatique : http://climate.ituc-csi.org


La CSI représente 170 millions de travailleurs au sein de 316 organisations affiliées nationales dans 158 pays.
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Photo : Climate Chance