La Confédération syndicale internationale (CSI) considère inacceptable la situation en Tunisie, car elle permet à des milices de semer la terreur dans les rues de Tunisie sans une réaction des pouvoirs publics, sans que des mesures conséquentes ne soient prises à l’ encontre de leurs auteurs et sans que Justice ne soit rendue contre leurs coupables
C’est la stupéfaction pour la population tunisienne. « Une fois encore, nous constatons que la situation en Tunisie est plus que préoccupante » a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI. « Cet assassinat est intolérable et s’ajoute à la liste d’attaques répétées ces derniers mois contre les dirigeants syndicaux, des journalistes, des militants politiques ou de simples citoyens.
Soutenant l’appel de l’UGTT à la grève générale ce vendredi 26 juillet, la CSI appelle également à ce que tout soit mis en œuvre pour qu’une enquête complète soit menée afin de retrouver et juger les responsables de la mort de Mohamed Brahmi. L’UGTT a, aussi, appelé à « la suspension de toutes les réunions et initiatives concernant le dialogue national et la convocation de la Commission Administrative nationale à se réunir le lundi 29 juillet 2013 afin d’évaluer la situation générale du pays et prendre les décisions nécessaires et adéquates. »
« Nous resterons extrêmement vigilants dans les semaines à venir pour nous assurer du respect des engagements du gouvernement tunisien à mettre un terme à la violence et à poursuivre en justice les auteurs des récentes exactions » a conclu Sharan Burrow.