Dans sa réaction à la deuxième version du Document final, BetterAid accueille favorablement la nouvelle version et les termes employés, laquelle continue de mettre l’accent sur :

• la réduction de la pauvreté sous l’angle des droits humains, de l’égalité hommes femmes, du travail décent et des droits des personnes handicapées;

• la coopération fondée sur les besoins et déterminée par la demande, le leadership des pays bénéficiaires, la coopération Sud-Sud et l’appropriation démocratique;

• l’environnement propice aux OSC en tant qu’acteurs du développement de plein droit ;

• le renforcement de la transparence, entre autres, à travers la prise d’engagements assortis d’échéance vis-à-vis des normes de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IATI) ;

• une meilleure cohérence des politiques pour le développement ;

• le déliement de l’aide et le renforcement de la prévisibilité de l’aide d’ici 2015 ;

• la promotion du partenariat le plus large possible et la réaffirmation de la mise en œuvre complète des actions adoptées dans le cadre de la Déclaration de Paris (DP) et du Programme d’Action d’Accra (AAA).

Il reste toutefois beaucoup à faire pour que le document final de Busan devienne un accord déterminant en faveur d’un développement efficace. Nous sommes préoccupés par l’expression actuelle de l’idée d’efficacité du développement dans le texte du Document final de Busan qui, après un examen plus approfondi, est vague et ne s’appuie pas sur une approche globale du développement fondée sur les droits. De même, l’approche trop étatique présentée dans le projet de document final, par exemple dans la section sur la fragilité et les conflits nous préoccupe. Par ailleurs, les inégalités croissantes qui représentent l’un des défis majeurs pour le modèle de développement actuel, ne sont pas suffisamment prises en compte.

En tant que société civile, nous sommes convaincus, comme le sont, selon nous, d’autres membres du Groupe de travail, de l’importance fondamentale et de la valeur ajoutée de l’approche pluriacteurs au développement, qui devrait être utilisée afin de déterminer la proposition de Partenariat mondial pour l’efficacité du développement. BA appelle par conséquent le GT-EFF et les co-présidents à tenir compte des éléments suivants :

• adoption d’objectifs assortis d’échéances pour la mise en œuvre de la Déclaration de Paris / du Programme d’action d’Accra et du Document final de Busan ;

• définition de l’efficacité du développement tenant compte des droits humains et de l’appropriation démocratique ;

• dépasser la Déclaration de Paris et le Programme d’action d’Accra en adoptant des normes minimales relatives à un environnement propice aux OSC ;

• abandon progressif des approches étatiques dans les contextes politiques des États ;

• lutte contre les inégalités croissantes ;

• promotion d’une architecture véritablement inclusive de l’aide internationale grâce à l’adoption de structures et de processus pluriacteurs inclusifs.

Lisez le texte intégral de la réaction de BetterAid ici :Réaction de BetterAid au document final de Busan