« L’Union européenne doit enquêter sur les violations continues des droits fondamentaux des travailleurs/euses, et si les autorités géorgiennes ne mettent pas en conformité leurs lois avec les normes de l’OIT, l’UE devrait retirer les régimes préférentiels commerciaux dont bénéficie actuellement la Géorgie », a affirmé la secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow.
Bernadette Segol, secrétaire générale de la Confédération syndicale européenne (CSE), a souligné que « les lois en matière d’emploi de la Géorgie ne sont pas conformes aux normes requises pour bénéficier des avantages commerciaux de l’UE. Ces lois doivent être amendées, sans quoi les avantages commerciaux devraient être retirés ».
Dans une lettre, (en anglais uniquement) adressée au commissaire européen Karel De Gucht, la CSI et la CES exposent les restrictions imposées par le gouvernement géorgien à la main-d’œuvre du pays en matière de liberté syndicale et de négociation collective. Elles fournissent, en outre, des informations détaillées sur l’absence de protection des travailleurs/euses contre le licenciement en raison de leur affiliation syndicale ou contre d’autres formes de discrimination.