Bahreïn: la CSI exige la fin de la répression antisyndicale

Dans une lettre adressée au roi du Bahreïn, Hamad bin Isa Al Khalifa, la CSI demande que cesse immédiatement la campagne de répression que les autorités ont lancée contre les syndicats et exige la réintégration de 1 300 travailleurs qui ont été renvoyés par différentes entreprises sur l’ordre du gouvernement et le retrait de toutes les poursuites judiciaires lancées à l’encontre de salariés ayant participé ces dernières semaines à des activités syndicales dans cet état du Golfe déchiré par les dissensions.

«Au travers de leur campagne de revanche contre ceux et celles qui ont pris part aux manifestations pacifiques et aux actions de grève pour protester contre les meurtres et les mutilations de personnes innocentes commis par les forces de sécurité du pays avec le soutien de troupes étrangères, les autorités bahreïnies semblent vouloir détruire le mouvement syndical du pays. La CSI, nos partenaires du mouvement de Global Unions et nos affiliés de par le monde vont intensifier leurs actions pour convaincre les dirigeants du pays de mettre un terme à la répression et d’entamer un véritable dialogue avec la centrale syndicale nationale, la GFBTU. L’économie du Bahreïn est déjà sur une pente dangereuse et si le gouvernement poursuit sa répression, il sera responsable de dommages plus conséquents sur l’économie du pays et sur sa réputation internationale», a expliqué la secrétaire générale de la CSI, Sharan Burrow.