Les droits des travailleurs à Taiwan

D’après un nouveau rapport de la CSI sur les normes fondamentales du travail à Taiwan (connu à l’OMC sous le nom de « Taipei chinois ») dont la sortie coïncide avec l’examen de sa politique commerciale à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), diverses catégories d’employés se trouvent exclues du droit de former des syndicats ou d’y adhérer alors que les sanctions prévues aux termes de la loi sont insuffisantes pour empêcher la discrimination antisyndicale. D’autre part, des procédures longues et complexes rendent difficile l’organisation de grèves. Les projets de réforme de la loi syndicale actuellement débattus au parlement devraient, cependant, permettre d’aplanir ces difficultés en partie.

La discrimination sexuelle reste d’actualité au Taipei chinois, notamment en matière de promotion, d’équité salariale et d’accès à l’emploi. Les conventions de l’OIT sur le travail des enfants ayant été adoptées après que le Taipei chinois ait cessé d’être un membre de l’OIT, ces conventions n’ont pu être ratifiées par le Taipei chinois. Ce nonobstant, d’une manière générale le gouvernement applique la loi de façon effective pour ce qui a trait à la problématique du travail des enfants et bien que le travail des enfants et le travail forcé continuent de survenir, ils n’atteignent pas des proportions graves au Taipei chinois.

Si des mesures sont en vigueur pour prévenir le trafic de main-d’œuvre, certains employeurs et agents d’embauche se livrent néanmoins à la confiscation de cartes de séjour et de permis de travail, voire à des retenues sur les salaires des travailleuses et travailleurs migrants.

Pour plus d’informations, prière de consulter le texte intégral du rapport