Pour les représentants syndicaux, le stress est la préoccupation n°1 au Royaume-Uni

La onzième enquête biennale de la Confédération des syndicats britanniques (TUC), réalisée auprès des représentants syndicaux de la santé et de la sécurité au travail, révèle que le stress est le problème le plus préoccupant dans le monde du travail. D’après les résultats de l’enquête, les cinq plus grands dangers au travail sont le stress, le harcèlement, la surcharge de travail, le mal de dos et les chutes au travail.

La onzième enquête biennale de la Confédération des syndicats britanniques (TUC) (https://www.tuc.org.uk/sites/default/files/HealthandSafetySurvey2014.pdf), réalisée auprès des représentants syndicaux de la santé et de la sécurité au travail, révèle que le stress est le problème le plus préoccupant dans le monde du travail. D’après les résultats de l’enquête, les cinq plus grands dangers au travail sont le stress, le harcèlement, la surcharge de travail, le mal de dos et les chutes au travail.

Plus des deux tiers des représentant(e)s de santé (67%) qui ont répondu à l’enquête estiment que le stress et l’effet du stress sur leurs collègues sont l’un des premiers problèmes qu’ils/elles ont à gérer au travail. Un représentant sur six signale que les employeurs ne procèdent pas à l’évaluation des risques au travail, ce qui est contraire à la loi sur la santé et la sécurité.

D’après la secrétaire générale de la TUC, Frances O’Grady (http://www.tuc.org.uk/workplace-issues/health-and-safety/stress-uk%E2%80%99s-top-health-and-safety-concern-say-union-workplace), «Il est scandaleux de constater que tant d’employeurs enfreignent la loi et exposent leur personnel à des risques de maladie et d’accident par pure négligence. Non seulement les employés sont en danger en effectuant leur travail, mais les conséquences peuvent également coûter très cher aux entreprises et aux services publics britanniques, en termes de baisse de productivité et d’arrêts de travail».

Frances O’Grady ajoute par ailleurs: «Le stress demeure la principale préoccupation des représentants de la santé et de la sécurité au travail. C’est un problème qui se pose particulièrement dans certains domaines du secteur public, compte tenu des réductions et des réorganisations imposées en haut lieu au NHS [le système public de santé britannique] et aux autorités locales. La maladie et les arrêts de travail dus au stress font partie des fausses économies de l’austérité dans le secteur public».