Le Partenariat Mondial pour une coopération efficace au service du développement doit promouvoir des politiques qui réduisent les inégalités et renforcent les droits des femmes, des travailleurs et les droits humains

La Réunion à Haut Niveau du Partenariat Mondial pour une coopération efficace au service du développement s’est terminée le 16 Avril 2014.

La Réunion était un espace de dialogue de deux jours durant lesquels les syndicats ont eu l’opportunité de présenter leur vision du développement durable.

Le thème qui a divisé le plus les différents acteurs du développement durant la réunion était la façon dont les entreprises sont sources de développement. «Plusieurs représentants du Partenariat ne sont pas d’accord avec l’idée que l’investissement privé est la solution miracle pour le développement et que les bénéfices des entreprises retombent automatiquement dans les poches des pauvres, » a commenté Jan Dereymaeker, leader de la délégation syndicale à Mexico.

« Les entreprises doivent rendre des comptes, et respecter les normes internationales, particulièrement celles sur les droits de l’homme et des travailleuses et travailleurs », a affirmé Marita Gonzalez, CSA, au nom du mouvement syndical, durant la plénière sur le rôle du secteur privé dans le développement.

Les droits humains sont déterminants pour le développement: la pauvreté est le manque de droits humains et de droits du travail. « Nous sommes préoccupés par le peu de références aux droits humains durant les débats. Par exemple, les droits humains sont peu mentionnés dans le communiqué de la Réunion. Le développement doit être basé sur la justice distributive et la possibilité pour les travailleurs et travailleuses et les citoyens de revendiquer leurs droits» selon Paola Simonetti, CSI, qui a coordonné une session thématique sur l’approche du développement basée sur les droits humains.

Kjeld Jacobsen, CSA, a fait une référence spécifique à la situation des pays à revenus moyens où l’égalité et le travail décent doivent être des moteurs clés du développement. Pour demander et mettre en œuvre ce développement, les syndicats d’Amérique Latine ont créé une plateforme pour le développement des Amériques: PLADA.

L’Alliance Globale doit améliorer ses engagements pour un véritable développement social, économique et environnemental. Les syndicats, en tant que nouveaux membres du Comité de direction de l’Alliance, sont prêts à travailler avec l’Alliance Globale et les Nations Unies sur le futur cadre de développement durable post+2015.