La Confédération européenne des syndicats (CES), à l’origine de cette mobilisation, appelle à renforcer l’opposition aux politiques d’austérité destructives prônées par la Troïka (formée par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) et réclame « un contrat social pour l’Europe avec un vrai dialogue social, une politique économique favorisant des emplois de qualité, une solidarité économique entre les pays européens ».

« Les syndicats du monde entier ont été choqués par les informations communiquées par nos organisations affiliées d’Europe lors de la réunion du Conseil général de la CSI qui a eu lieu plus tôt dans le mois en Jordanie. Les membres du Conseil ont décidé d’apporter leur soutien unanime aux actions du 14 novembre, reconnaissant que les attaques aux droits des travailleurs et le modèle commercial austère européen représentent une menace pour la prospérité et la cohésion sociale partout dans le monde », a expliqué Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.

« Le chômage des jeunes est l’une des conséquences les plus dommageables de l’obsession de la Troïka pour les politiques économiques discréditées prônant l’austérité. Plus de la moitié des jeunes Grecs et Espagnols sont sans emploi, alors qu’ils sont plus d’un tiers en Italie et au Portugal, et 27 % à Chypre. C’est tout simplement intolérable ! Et c’est sans parler du fait que les architectes de l’austérité n’ont aucune idée de la façon de relancer la croissance économique, leur objectif étant de s’assurer que les marchés financiers sont satisfaits sans se soucier des coûts sociaux et économiques », a encore expliqué Sharan Burrow.

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Voir les lettres de la CSI à Herman Van Rompuy et Manuel Barrosso

Pour plus d’information : http://www.etuc.org/