85 dirigeant(e)s syndicaux ont participé à la rencontre, issus de 24 organisations présentes dans 17 pays américains (Argentine, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Guatemala, Équateur, El Salvador, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Pérou, République dominicaine, Uruguay et Venezuela), ainsi que des représentant(e)s du Comité de Mujeres Trabajadoras de las Américas (Comité des travailleuses des Amériques – CMTA) et du Conseil exécutif de la CSA.
La réunion a également bénéficié de la contribution des représentant(e)s de la Coordinadora de Centrales Sindicales del Cono Sur (Organisme de coordination des centrales syndicales du Cône Sud – CCSCS), de la Coordinadora de las Centrales Sindicales Andinas (Organisme de coordination des centrales syndicales andines – CCSA), du Consejo Sindical Unitario de Centro América y Caribe (Conseil syndical unitaire d’Amérique centrale et des Caraïbes – CSU), de l’Internationale des services publics (PSI), de l’Internationale des travailleurs/euses du bâtiment et du bois (IBB), de l’Internationale de l’éducation (IE), d’IndustriALL et d’UNI Global Unions.
En outre, sept organisations de la société civile ont spécialement été invitées à la rencontre: Vía Campesina (Brésil), la Marche mondiale des femmes (Brésil), le Fórum Brasileiro de ONGs e Movimentos Sociais (Forum brésilien d’ONG et de mouvements sociaux – FBOMS), le Réseau d’écologie sociale Les Amis de la Terre (Uruguay) et le Centro de Formación para la Integración Regional (Centre de formation pour l’intégration régionale – CEFIR) en Uruguay. Le processus d’élaboration est soutenu par la Fondation Friedrich Ebert (FES).
Un outil syndical complet
Lors de l’inauguration de la manifestation, Álvaro Padrón, au nom du Projet syndical régional de la FES, a précisé que la PLADA permettra au syndicalisme des Amériques de concrétiser les résolutions du 2ème Congrès de la CSA sous forme d’instrument, et qu’elle uniformisera les différents niveaux du mouvement syndical (national, régional et continental). La PLADA souhaite également accroître l’influence du syndicalisme en ce qui concerne ses relations avec les gouvernements, les partis et d’autres mouvements sociaux.
Pour Víctor Báez, le secrétaire général de la CSA, la liberté syndicale et la négociation collective doivent être au cœur du développement. Il a rappelé que la PLADA était un important instrument d’action au plan international et que la Confédération européenne des syndicats (CES) avait déjà fait part de son intérêt pour mettre en place un processus de discussion avec la CSA, à partir du processus et des résultats des discussions sur la PLADA.
Contenus et processus
Rafael Freire, le secrétaire de la politique économique et du développement durable de la CSA, a présenté un résumé des 226 points que compte la Plateforme pour le moment, parmi lesquels l’intégration régionale, la planification participative de l’économie sociale et solidaire, l’élimination de la pauvreté, l’inclusion sociale et la justice distributive, la justice environnementale, la reconnaissance et la sauvegarde des biens communs, la démocratie participative, le renforcement des parlements régionaux et l’action concertée des mouvements sociaux pour un programme alternatif au capitalisme néolibéral.
Les participant(e)s se sont répartis en quatre groupes dans l’après-midi pour discuter, de manière détaillée, des quatre dimensions de la Plateforme. Le lendemain, les conclusions principales ont été discutées en séance plénière.
Écrit par la CSA