Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale, a déclaré « Nous saluons la déclaration claire du G8 selon laquelle il s’engage à promouvoir la croissance et les emplois. Cet engagement doit néanmoins se traduire à présent par un changement de politique sur le terrain, où l’austérité imprudente détruit des emplois et sape la confiance des travailleurs et des consommateurs ».

Richard Trumka, président de la centrale syndicale américaine AFL-CIO, et la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC) ont déclaré « Présidé par Obama, le G8 s’est détourné de l’austérité et de la crise pour donner la priorité aux emplois et à la croissance. Les pays membres doivent désormais prendre des mesures afin de concrétiser les engagements pris à Camp David ».

John Evans, secrétaire général de la TUAC, a affirmé: « Il semble que la position des dirigeants favorables à l’emploi à Camp David a pris le dessus sur les faucons du déficit. Cette réorientation doit se refléter dans la réunion des ministres des Finances de l’OCDE, les 23 et 24 mai à Paris ».

Les dirigeants syndicaux assisteront à la réunion ministérielle de l’OCDE en insistant sur l’agenda en faveur de l’emploi.