Les commémorations à Hiroshima et à Nagasaki nous rappellent les dangers des armes nucléaires

photo: Akiko Gono, présidente de la CSI

Les rassemblements pour la paix à Hiroshima et à Nagasaki, organisés cette semaine par l’organisation affiliée à la CSI au Japon, JTUC-Rengo, ainsi que les cérémonies commémoratives officielles dans les deux villes viennent rappeler âprement les conséquences désastreuses des armes nucléaires.

La présidente de la CSI, Akiko Gono, des dirigeants de JTUC-Rengo et des représentants de GENSUIKIN et de KAKKIN, deux ONG de lutte contre les armes nucléaires et oeuvrant pour la paix, ont pris la parole durant les rassemblements syndicaux, dont chacun a réuni plus de 1 000 personnes.

« Nous déplorons sincèrement les nombreuses pertes en vies humaines lors des bombardements des deux villes il y a 78 ans et c’est avec une grande tristesse que nous enregistrons les conséquences sur la vie des survivants, connus sous le nom de « hibakusha ». Nous reconnaissons leurs efforts en faveur d’un monde libéré de la menace des armes nucléaires et nous nous engageons à continuer de les soutenir dans le cadre de l’engagement plus vaste de la CSI en faveur de la paix, de la sécurité commune et de la démocratie. Les menaces proférées par la Russie et la Corée du Nord en particulier quant à l’utilisation des armes nucléaires soulignent la gravité de la situation et l’urgente nécessité d’une action internationale visant à reconstruire et à renforcer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TPNW). Près de la moitié des pays du monde se sont engagés à respecter les obligations contraignantes au titre du TPNW en six ans à peine depuis qu’il a été mis au point, mais il reste encore beaucoup à faire », a déclaré Akiko Gono.

Lire les récits sur les bombardements à Hiroshima et à Nagasaki.