Le syndicats se mobilisent dans le monde entier pour la démocratie en Egypte

Les syndicats aux quatre coins du monde ont pris part aujourd’hui à la Journée d’action pour la démocratie en Égypte, suite à la décision prise par le Conseil général de la CSI. Les syndicats ont organisé des manifestations devant les ambassades égyptiennes et font pression sur leur gouvernement pour exiger une transition démocratique en Égypte et garantir que les responsables de la violente répression des manifestations pacifiques soient traduits en justice.

A Bruxelles (Belgique), la délégation syndicale internationale menée par Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI, et composée de Jan Eastman, secrétaire général adjointe de l’internationale de l’Education (EI) ainsi que par les trois organisations syndicales belges affiliées (CGSLB, CSC, FGTB), s’est rendue à l’ambassade d’Egypte à Bruxelles

La CSI-Afrique, menée par son Secrétaire général Kwasi Adu-Amankwah et son président Mody Guiro, a également mené un cortège syndical international à l’ambassade de Dakar (Sénégal), dans le cadre du Forum Social Mondial de Dakar.

De nombreux témoignages de mobilisation ont été envoyés à la CSI, notamment d’Australie, de Corée, de Bahreïn, de Jordanie, du Liban, de France, de Tunisie, du Canada, de Suède, d’Italie, du Sénégal et de Mauritanie, Jaon...

« Les demandes de la population égyptiennes sont légitimes », a insisté Sharan Burrow. « Après des années de dictature, le peuple égyptien, et avec lui le mouvement syndical, aspire à un changement de régime et à une transition vers la démocratie. Les réponses violentes du régime d’Hosni Moubarak sont totalement inacceptables. Les responsables des assassinats, agressions et intimidations doivent êtres poursuivis et jugés sans délai. L’impunité doit cesser ! »

Voir la résolution du Conseil général de la CSI sur l’Egypte

Voir le modèle de lettre de protestation adressée aux ambassades égyptiennes

Voir la galerie Flickr sur la journée

Plus d’info sur la prochaine journée d’action organisée par Amnesty International