Les forces de police ont annoncé que seuls les « syndicats reconnus » seraient autorisés à célébrer la fête du travail et qu’elles feraient respecter « la loi et l’ordre » dans tout rassemblement. Les autorités ont refusé de reconnaître la centrale syndicale légitime TUCOSWA, dans un contexte de répression généralisée de la liberté d’expression et de la liberté syndicale.
Sharan Burrow, la secrétaire générale de la CSI, déclare : « Le roi Mswati dirige le pays d’une main de fer, et toute personne qui fait obstacle au pillage des maigres ressources du Swaziland orchestrée par lui-même et son petit groupe d’amis risque d’être frappée, arrêtée et illégalement détenue. Cette monarchie absolue ne tolère aucune différence d’opinion, comme l’illustrent les dernières menaces à l’encontre des membres syndicaux, tout à fait caractéristiques de ce régime qui est l’un des plus oppressifs du monde ».
Voir également :
Equal Times: http://www.equaltimes.org/remembering-swaziland-s-prisoners#.VUIAgJPD-DA