« La décision des autorités de donner pouvoir aux forces militaires et aux forces de l’ordre pour briser les grèves est inacceptable et antidémocratique. Les travailleurs sont en grève pour des motifs légitimes et nous soutenons l’appel lancé au gouvernement par le mouvement syndical koweitien en faveur de l’ouverture d’un dialogue de bonne foi pour résoudre les doléances des travailleurs », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de a CSI.
La formation d’un comité militaire rassemblant les ministères de l’Intérieur et de la Défense, la Garde nationale et d’autres autorités a été fortement critiquée par la Fédération koweïtienne des syndicats (KTUF).
Le secrétaire général de la KTUF, Abdul Rahman Yousef Al-Ghanim a réitéré l’appel de la Fédération pour l’établissement d’un comité de haut niveau englobant le Conseil des ministres, le ministère du Travail et des Affaires sociales, le mouvement syndical et d’autres acteurs concernés. « La répression à l’encontre de travailleurs en grève est totalement inacceptable et sera lourde de conséquences pour la nation ainsi que pour les citoyens », a indiqué Al-Ghanim dans une déclaration à la presse.