Le mouvement syndical international exige des gouvernements qu’ils soutiennent le droit de vivre et de travailler en lieu sûr pour tous les réfugiés.
Les syndicats ouvrent leurs établissements résidentiels pour installer des réfugiés et organisent l’approvisionnement en denrées alimentaires et autres produits de première nécessité pour aider les nouveaux arrivants à se nourrir et à se vêtir.
Ils mobilisent leurs membres en mettant en place des activités locales pour soutenir les réfugiés, apportent leur aide aux frontières et sont au premier plan des mobilisations publiques de solidarité et des grèves lorsque les réfugiés sont exploités au travail.
Ils aident les réfugiés sans papiers, notamment en reconnaissant leur statut de travailleur au travers d’une carte d’adhérent syndical.
Ils militent pour que des milliers de personnes puissent obtenir des papiers, le titre de résident permanent et des emplois décents.
Par ailleurs, les syndicats négocient avec les employeurs et les gouvernements pour conclure des accords tripartites visant à intégrer les réfugiés à la main-d’œuvre.
« Avec leur syndicat, les travailleurs ordinaires montrent que, même lorsque les gouvernements n’assument pas leurs responsabilités, la solidarité et la compassion contribuent à combler les lacunes de l’indifférence officielle », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.
Selon le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, on dénombre plus de 65 millions de réfugiés dans le monde et chaque minute, 24 personnes quittent leur foyer à cause des violences ou des persécutions dont elles sont victimes.
Quatre-vingt-six pour cent des réfugiés sont recueillis dans des pays en développement.
« La garantie d’un traitement égal est exprimée dans un message simple : “Bienvenue aux réfugiés”. Il faudra que nous y mettions tous du nôtre pour en finir avec la tragédie des déplacements humains », a ajouté Sharan Burrow.
La CSI a distribué des badges “Bienvenue aux réfugiés” et des exemplaires du dossier spécial sur la crise des réfugiés.