Hong Kong progresse grâce à l’instauration d’un salaire minimum, mais a encore beaucoup d’efforts à fournir

La Confédération syndicale internationale (CSI) a fait savoir à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) que Hong Kong continuait de bafouer les normes fondamentales du travail malgré sa récente législation relative au salaire minimum.

« L’instauration d’un salaire minimum à Hong Kong est une étape importante dans la bonne direction, mais les autorités devraient poursuivre dans cette voie et protéger les travailleurs domestiques étrangers contre la discrimination », a déclaré Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.

Le seuil du salaire minimum établi par le gouvernement ne s’élève qu’à 28 dollars de Hong Kong (3,60 dollars US), or, la CSI et ses organisations affiliées sur place réclament qu’il se monte au minimum à 33 dollars de Hong Kong (4,25 dollars US) afin de couvrir les dépenses de base.

L’exclusion du salaire minimum n’est qu’un exemple parmi d’autres de discrimination à l’encontre des travailleurs domestiques étrangers. Hong Kong n’est pas concerné par les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du Travail sur l’égalité de rémunération et la discrimination.

« La Chine, elle-même, a déjà ratifié ces conventions, pourquoi ne pas les étendre à Hong Kong ? », a demandé Sharan Burrow.

Seul un pour cent de la main-d’œuvre de Hong Kong est couvert par des conventions collectives. Le rapport de la CSI demande aux autorités de négocier collectivement avec les employés du secteur public et de créer un cadre légal pour la négociation collective dans le secteur privé.

Pour consulter le rapport complet (en anglais)