« Berta Cáceres était une défenseuse exceptionnelle et dévouée de la justice et des droits. Depuis le coup d’État de 2009 au Honduras, au moins 111 militants écologistes et 31 syndicalistes ont trouvé la mort, sans compter les innombrables actes de violence commis à l’encontre de journalistes, de paysans, de personnes d’ascendance africaine et de juristes. La faiblesse du système judiciaire et la corruption alimentent le climat d’impunité et terrorisent des personnes innocentes.
La communauté internationale, et surtout les gouvernements du continent américain doivent remplir leurs obligations et soutenir la population hondurienne. Il faut mettre un terme à l’impunité et la seule façon de progresser au Honduras est de revenir à la démocratie. Il faut que la terrible série de meurtres et de violence cesse, et que leurs auteurs et ceux qui l’ont engendrée et autorisée soient traduits devant la justice. »