Selon les informations dont dispose la CSI, le premier conseiller municipal de l’administration de la localité, Héctor Marroquín, a tiré à 13 reprises sur le syndicaliste sans – heureusement – parvenir à toucher M. Girón Roldán. La police a été avertie, mais a déclaré que « tirer n’était pas un délit ». Des membres de sa famille ont également reçu des menaces de mort.

Depuis le 15 janvier 2008, 60 membres du Sindicato de Trabajadores de la Municipalidad de Zaragoza ont été renvoyés aux motifs « d’avoir former leur organisation syndicale ». Ce licenciement concorde avec le moment à partir duquel les membres de l’administration municipale ont assumé leurs responsabilités d’autorités municipales.

Dans un courrier adressé aux autorités guatémaltèques, , la CSI, parallèlement à son organisation régionale pour les Amériques (CSA), demande instamment au président Álvaro Colom qu’il prenne toutes les mesures possibles pour éclaircir au plus vite ce nouvel acte de violence à l’encontre du mouvement syndical et pour assurer la protection d’Abel Barsilai Girón Roldán et de toute sa famille.

« Toutes les instances gouvernementales doivent respecter la liberté syndicale et permettre à la main-d’œuvre qu’elle forme librement les syndicats de son choix, a déclaré Guy Ryder, secrétaire général de la CSI. Les conventions de l’OIT que le Guatemala a ratifiées doivent être entièrement respectées afin d’établir la paix et la justice sociale. »

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Photo: Edgarin