Depuis l’entrée en fonctions des nouvelles autorités municipales, le 15 janvier, les travailleurs et travailleurs sont victimes de violations flagrantes de leurs droits fondamentaux, des droits garantis par la Constitution, le code du travail et les Conventions fondamentales de l’OIT ratifiées par le Guatemala.
D’après l’information recueillie par la CSI au cours de sa mission dans le pays, l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement a marqué le point de départ d’une litanie d’atteintes aux libertés dans une majorité de municipalités, allant de licenciements sommaires aux intimidations et parfois jusqu’à l’assassinat. « Le nouveau gouvernement doit mettre fin à ces violations incessantes des droits de ses travailleurs et travailleuses et respecter la législation nationale et les conventions de l’OIT s’il tient à changer son image à niveau international », a dit Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.
Une mission internationale de la CSI en visite dans différentes régions du pays à la fin du mois de février a eu l’occasion de rencontrer des travailleurs et travailleuses de divers secteurs de l’économie et a pu constater l’étendue des violations des droits fondamentaux. Pour cette raison, la CSI se joindra à la CSA en vue du lancement, le mois prochain, d’une campagne au Guatemala pour le respect de la liberté syndicale et la fin de l’impunité.
Dans une lettre envoyée aux autorités guatémaltèques, la CSI exhorte le gouvernement à assumer ses responsabilités et à rectifier les faits dénoncés.
