Guatemala : La CSI plaide pour la sécurité du mouvement syndical, indigène et paysan

Dans une lettre adressée au gouvernement guatémaltèque, la CSI demande que toutes les mesures nécessaires soient prises pour protéger les membres d’une délégation du mouvement syndical, indigène et paysan qui fait son retour au pays aujourd’hui, au terme d’une mission à travers plusieurs pays de l’Union européenne.

Bruxelles, le 20 novembre 2008: Dans une lettre (ES) adressée au gouvernement guatémaltèque, la CSI demande que toutes les mesures nécessaires soient prises pour protéger les membres d’une délégation du mouvement syndical, indigène et paysan qui fait son retour au pays aujourd’hui, au terme d’une mission à travers plusieurs pays de l’Union européenne.

La CSI a organisé, avec le concours de ses organisations affiliées, une mission composée de représentants du mouvement syndical, indigène et paysan guatémaltèque. Cette mission s’est rendue dans les capitales de plusieurs pays membres de l’Union européenne (Bruxelles, Londres, Paris, Madrid, Berlin, Copenhague et Amsterdam), ainsi qu’au siège de l’Organisation internationale du travail (OIT), à Genève. La mission, qui a eu lieu du lundi 3 au jeudi 20 novembre 2008, s’inscrivait à la suite de la Conférence de la CSI sur le rôle des organisations syndicales dans la lutte contre l’impunité, inaugurée par le président du Guatemala, Alvaro Colom.

La mission de la délégation guatémaltèque avait parmi ses objectifs de faire connaître la situation du pays et de solliciter l’aide et la collaboration des instances gouvernementales nationales, de la communauté internationale, des institutions européennes –Commission et Parlement européen-, des organisations des employeurs et des ONG des droits humains, pour renforcer et consolider l’État de droit, abolir l’impunité et établir un dialogue social tripartite entre le gouvernement, les employeurs et les syndicats. Parmi les résultats concrets visés figurait le respect par le gouvernement et les employeurs des conventions fondamentales de l’OIT, ainsi que la Convention nº 169 concernant les peuples indigènes et tribaux.

Dans sa lettre adressée aux autorités guatémaltèques, la CSI a également exprimé sa profonde inquiétude face à la recrudescence des assassinats, des menaces et des licenciements ayant pour cibles les membres des organisations syndicales. A ce propos, elle a insisté que des enquêtes soient ouvertes sur ces crimes et que tout le poids de la loi soit appliqué pour traduire les responsables en justice.


La CSI représente 168 millions de travailleurs au sein de 311 organisations affiliées nationales dans 155 pays.

www.youtube.com/ITUCCSI

Pour de plus amples informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI au : +32 2 224 0204 ou au +32 476 621 018