Les processus de maraudage et de « parallélisme syndical », qui visent à diviser le mouvement syndical et, par là, à créer un mouvement dépourvu d’autonomie et servant les intérêts du gouvernement au détriment des intérêts et des besoins légitimes des travailleurs et des travailleuses du Guatemala, sont extrêmement inquiétants, au même titre que les actes de violence très ponctuels visant selon toute apparence les membres et dirigeants du MSICG.

Le mouvement syndical national, régional et international observe avec une profonde préoccupation les tentatives du gouvernement de délégitimer le MSICG à niveau national et dans les fora internationaux, au lieu de pratiquer un dialogue social solide et inclusif pour éradiquer la violence, le non-respect des conventions fondamentales de l’OIT et, par là, mettre fin à l’impunité régnant dans le pays.

Comme témoignage de ce climat de violence antisyndicale sans précédent, le MSICG a publié, le 2 février, un Rapport qui passe en revue les atteintes graves aux droits humains syndicaux survenues de 2005 à janvier 2010

La CSA et la CSI soutiennent pleinement leurs affiliées et le Mouvement syndical indigène et paysan du Guatemala (MSICG) dans leur labeur courageux et engagé pour les droits syndicaux au Guatemala. Dans une déclaration de la CSA adressée au gouvernement du Guatemala, Victor Báez et Amanda Villatoro ont enjoint à celui-ci de « prendre les mesures qui s’imposent pour mettre un frein immédiat aux actes qui portent atteinte à la liberté syndicale. »

La CSI représente 175 millions de travailleuses et de travailleurs au travers de 311 organisations nationales de 155 pays et territoires. http://www.youtube.com/ITUCCSI

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Phot: Gobierno de Guatemala