"Un dialogue social et un cadre basé sur les droits au coeur de la politique migratoire"

Aborder la migration de la main-d’oeuvre est devenu indiscutablement un
problème urgent non seulement pour les gouvernements, mais aussi pour une
large frange d’acteurs sociaux tant au nord qu’au sud : les entités du secteur privé,
les syndicats, les associations de migrants et de la diaspora ainsi que les
organismes intergouvernementaux. Il s’agit clairement de l’un des problèmes
mondiaux de notre époque. L’affaiblissement des marchés du travail du sud
juxtaposé à une mondialisation féroce et à un chômage en hausse sont des
incitants qui alimentent à la fois la migration nord / sud mais aussi sud / sud. Les
populations vieillissantes et en baisse, ainsi que le besoin de combler les pénuries
sur le marché du travail dans différents secteurs constituent certains attraits dans
les pays d’accueil. Alors qu’en 1970, on dénombrait 82 millions de migrants
internationaux (en prenant en compte les personnes qui avaient vécu en dehors de
leur pays d’origine pendant plus d’un an), ce chiffre s’élevait à 175 millions en
l’an 2000. A l’heure actuelle, nous sommes proches des 200 millions de migrants à
l’échelle mondiale. Près de la moitié de ces migrants sont des femmes. L’Europe,
l’Asie et l’Amérique du Nord représentent les destinations les plus populaires des
migrants...

Télécharger le PDF: