D’après les informations dont dispose la Centrale unitaire des travailleurs, CUT, les évaluations des risques menées pour Humberto Espinoza avaient conclu qu’il n’était pas en danger en dépit des menaces dont il avait été victime à plusieurs reprises. C’est pour cette raison qu’il a été demandé avec insistance au gouvernement qu’il revoie les procédures que suivent les autorités policières pour évaluer les risques encourus par les enseignants menacés.
Dans une lettre adressée aux autorités colombiennes, la CSI exige du président Juan Manuel Santos qu’il prenne les mesures nécessaires pour qu’une enquête complète sur cet assassinat soit directement entamée afin que les coupables soient démasqués et punis comme il se doit. "S’en est assez de l’impunité, s’est exclamé Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI. Les syndicalistes doivent pouvoir travailler sans mettre leur vie en danger conformément aux droits fondamentaux des travailleuses et des travailleurs, ainsi qu’aux conventions de l’OIT qu’a ratifiées la Colombie."