Juan Pablo Jiménez a été retrouvé sans vie, avec une fracture crânienne, sur son lieu de travail, le 21 février, alors qu’il étudiait les antécédents de cas d’abus en matière de travail dans l’entreprise sous-traitante de Chilectra, dans laquelle il travaillait.
Le communiqué de la CUT exige qu’une « enquête approfondie et rigoureuse soit menée à bien et que l’auteur de l’assassinat, son arme et sa motivation soient identifiés ».
« Il est encore plus préoccupant de constater qu’il a été assassiné à l’intérieur d’une entreprise, son lieu de travail, sans que celui-ci ne dispose des mesures de sécurité minimales ».
Le communiqué conclut en convoquant les filiales dans l’ensemble du pays à une série de mobilisations qui auront lieu durant les prochains jours.
La CSI a manifesté sa solidarité avec la lutte des travailleurs et des travailleuses pour la liberté syndicale et, conjointement avec le mouvement syndical chilien, exige une enquête approfondie sur l’assassinat du syndicaliste.