Echanges d’expériences sur l’organisation syndicale des travailleurs de l’économie informelle en Afrique

Le « Congress of South African Trade Unions » (COSATU) s’est rendu à Dakar du 1er juin au 3 juin 2016 dans le cadre d’un séminaire rassemblant leurs homologues Sénégalais, la « Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal » (CNTS). Les représentants de ces deux organisations syndicales se sont rencontrés pour échanger sur l’organisation et la représentation syndicales des travailleurs issus du secteur de l’économie informelle.

Du 1er au 3 juin dernier, s’est tenu à Dakar un atelier d’échanges d’expériences entre les représentations syndicales Sud-Africaine et Sénégalaise du COSATU et de la CNTS, deux partenaires du « Mouvement pour la Solidarité Mondiale » (MSI), asbl de la « Centrale Générale des Syndicats Libéraux de Belgique » (CGSLB). S’inscrivant dans le cadre d’un renforcement des capacités et de la coopération sud-sud, ce séminaire avait pour but, par le biais d’un échange mutuel d’expériences, de retenir des bonnes pratiques dans la syndicalisation des travailleurs de l’informel. La syndicalisation des femmes ou des jeunes ont notamment été abordés.

La COSATU, entrant prochainement dans la phase de mise-en-œuvre de la Recommandation 204 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) sur la transition de l’économie informelle vers le formel, attendait de la CNTS des conseils pratiques dans l’organisation syndicale des travailleurs issus du secteur informel, problématique jusque-là peu connue en Afrique du Sud. Parallèlement, cette rencontre fut aussi l’occasion pour la CNTS d’apprendre de ses collègues de la COSATU, notamment en termes de mise-en-œuvre et planification concrète des conclusions de la Recommandation 204 de l’OIT.

A l’issu de cet atelier d’échanges d’expériences, une fiche de bonnes pratiques proposant des conseils concrets et utiles sur les capacités d’organisation d’un syndicat et techniques de recrutement des travailleurs de l’économie informelle a été élaborée. Elle est accompagnée d’une plaquette de présentation sur les travailleurs de l’économie informelle, inspirée de celle ultérieurement élaborée par le Sénégal sur le même sujet et destinée à faciliter le travail futur des syndicalistes sud-africains de terrain dans la syndicalisation et le recrutement des travailleurs de l’économie informelle.

Article de la CGSLB