Vives inquiétudes de la CSI et de la CES face aux violences dirigées contre une centrale syndicale grecque

La CSI et la CES expriment leurs plus profondes inquiétudes face à la vague de violence visant la centrale syndicale nationale grecque GSEE, perpétrée par une faction minoritaire stalinienne cherchant à interrompre ses activités.

La série d’attaques visant la GSEE et plusieurs de ses structures a atteint son paroxysme le 4 avril, vers trois heures du matin, lorsque près de 200 malfrats ont fait irruption dans l’hôtel de Rhodes où se trouvaient les délégués de la GSEE pour sa 37e conférence nationale, réunis pour conduire leurs élections. Cette incursion a conduit au deuxième report de la conférence, après une première tentative de l’organiser le 15 mars à Kalamata, avortée en raison de l’intervention du groupe minoritaire PAME.

La CSI et la CES condamnent toute attaque violente visant les syndicalistes, rappelant qu’il s’agit d’une grave violation du droit à la liberté syndicale et d’une atteinte aux principes mêmes du syndicalisme. Nous demandons au gouvernement grec de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les syndicats puissent mener leurs activités en toute liberté, sans violences ni menaces physiques, notamment en assumant sa responsabilité de garantir la sécurité publique.

Les agissements de cette faction minoritaire n’ont pas permis à la GSEE de remplir ses obligations conformément à sa constitution, nécessitant dès lors de placer l’organisation sous administration. Cette administration doit respecter le mandat démocratique de la direction élue de la GSEE et garantir que l’organisation puisse poursuivre ses activités, y compris la tenue d’élections démocratiques, en dehors de toute ingérence extérieure.