La CSI, plus grande organisation de travailleurs, rappelle aux États que les travailleurs et les employeurs s’appuient sur l’OIT pour assurer la reconnaissance internationale du monde du travail, garantir l’application des normes internationales relatives aux droits des travailleurs dans chaque pays et permettre aux gouvernements et aux partenaires sociaux d’améliorer le fonctionnement de leurs marchés du travail et de leurs institutions.
Le secrétaire général par intérim de la CSI, Luc Triangle, a déclaré :
« Les travailleurs du monde entier dépendent de l’OIT pour faire respecter leurs droits et placer la justice sociale au cœur des débats mondiaux. Si, pour une raison ou une autre, les États cessent de financer l’OIT, ce seront les travailleurs qui en paieront le prix. Les travailleurs confrontés au chômage, à la pauvreté et à la répression ne pardonneront jamais à ces pays de les avoir abandonnés.
Raison pour laquelle nous demandons à tous les gouvernements de répondre à leurs obligations internationales et nationales et d’approuver le budget qu’ils ont confectionné ensemble avec les employeurs et les travailleurs. L’heure n’est plus aux manœuvres dilatoires ou à la procrastination. Le moment est venu de passer à l’action.
En l’absence d’un vote à la majorité des deux tiers en faveur du programme et du budget 2024-2025 de l’OIT lors de la séance plénière de cette Conférence internationale du Travail, l’OIT ne disposera plus, à partir du 1er janvier 2024, des fonds nécessaires pour assurer son fonctionnement, notamment le paiement des salaires et la mise en œuvre de ses différents programmes.
Nous vous demandons de faire pression sur vos gouvernements afin qu’ils votent en faveur du programme et du budget de l’OIT.