D’importants changements apportés à la législation du travail de la Roumanie, préconisés par le Fonds monétaire international, la Commission européenne et la Banque centrale européenne ont entraîné la suppression de protections essentielles pour les travailleurs et travailleuses du pays et privent de fait un grand nombre d’entre eux du droit à une représentation syndicale. Pour joindre les deux bouts, de plus en plus de gens se voient désormais obligés de chercher un deuxième emploi, cependant qu’on assiste à une précarisation du marché du travail assortie d’une stagnation des revenus.