Le rapport est le résultat d’un projet de deux ans au travers duquel syndicats et organisations non gouvernementales (ONG) se sont intéressés aux actions et positions des uns et des autres pour de combattre l’esclavage et le trafic de main-d’œuvre. Il examine les différentes approches et décrit quatre possibilités d’action commune, chacune documentée par une série de meilleures pratiques. Le rapport explique les véritables possibilités pour les syndicats et les ONG d’améliorer leur combat commun, d’intervenir ensemble dans des cas individuels ou collectifs, de mener des campagnes communes et d’organiser des formations et d’autres activités. Les progrès sont réels dans la mise en œuvre d’une coopération dans le domaine du travail forcé entre syndicats et ONG qui s’attaquent au problème de la traite et fournissent directement une aide aux victimes.
"La coopération entre la CSI et Anti-Slavery International (ASI) commencent désormais à véritablement porter ses fruits en Europe. Il faut maintenant étendre ce type de collaboration à d’autres régions, a expliqué Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI. Cela est d’autant plus important au vu de l’incidence de la crise économique sur les travailleuses et les travailleurs et leurs familles. Les informations alarmantes qui nous proviennent du monde entier sur des abus subis par des migrants et sur les conditions du travail forcé nous rappellent l’urgence de ce combat", a-t-elle ajouté.
Aujourd’hui, des millions de personnes sont toujours victimes de formes modernes du travail forcé. Il a été souligné lors du congrès de la CSI de l’année dernière à Vancouver combien il était urgent d’agir "pour éradiquer l’accroissement de la traite des personnes et d’autres abus liés à la mondialisation, qui soumettent les plus vulnérables parmi les travailleurs du monde aux plus extrêmes et cruelles des injustices".
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Consultez le site d’Anti-Slavery International pour obtenir davantage d’informations à son sujet
