Mise à jour : Suivi relatif à la Recommandation de l’OIT concernant le VIH et le sida et le monde du travail.

La CSI a envoyé une circulaire à toutes ses affiliées, aux Comités des femmes et des jeunes ainsi qu’aux Fédérations syndicales internationales, avec une note d’information détaillant le processus de présentation des rapports liés à la Recommandation concernant le VIH et le sida, ainsi qu’un modèle de lettre à envoyer aux gouvernements en vue d’influer sur le débat au niveau national (dans le but de faire adopter des politiques nationales en matière de VIH/sida sur le lieu de travail).

La CSI s’engage à porter assistance aux affiliées afin qu’elles mènent des actions à l’échelon national. La circulaire sera suivie d’une série de réunions régionales qui seront organisées d’ici la fin de l’année 2010 dans le but de passer en revue les initiatives qui auront été prises et de mettre au point des stratégies pour la prochaine phase d’action.

Il est important de prendre note du fait que le programme de travail pour l’appui à la mise en œuvre nationale de la Recommandation (réclamant l’adoption de politiques au niveau national en matière de VIH/sida sur le lieu de travail) a une incidence non négligeable sur la poursuite du travail syndical relevant du Fonds mondial. Si à l’échelon national le lieu de travail n’est pas reconnu en tant que domaine d’action prioritaire, alors il sera peu probable que les propositions relatives au lieu de travail à soumettre au Fonds mondial soient acceptées par les comités nationaux de coordination, puisque ces CNC font un contrôle croisé des propositions qu’ils reçoivent en les comparant aux priorités reconnues dans la politique nationale pertinente en matière de VIH/sida.

L’on estime que dans le monde, seuls 30 pays environ se sont dotés d’une réglementation relative au lieu de travail dans ce domaine ; la nécessité de poursuivre l’action relative à la Recommandation apparaît donc clairement.