« Nous sommes satisfaits de constater que le projet de document final qui sera soumis pour approbation aux chefs d’État place l’emploi, le travail décent et la protection sociale au cœur des politiques pour réaliser les OMD et engage les gouvernements à mettre en œuvre le Pacte mondial pour l’emploi de l’OIT », a déclaré Sharan Burrow.
La secrétaire générale, qui préside une forte délégation syndicale de 20 membres au sommet, abordera ces thèmes lors d’une table ronde avec des dirigeants le 21 septembre. Elle insistera sur le besoin de mettre en place des mécanismes de contrôle pour responsabiliser les gouvernements à l’égard des engagements pris au travers du document final. Le premier d’entre eux, notamment dans le cadre de politiques centrées sur l’emploi, est de veiller à ce que des « représentants d’employeurs et de travailleurs » [paragraphe 70(d) du document] participent effectivement au processus décisionnel.
« Il faut absolument parvenir à des marchés du travail plus inclusifs au travers de consultations tripartites pour combler l’actuel déficit de travail décent, expliquera Sharan Burrow aux chefs d’État. Cela implique de se concentrer sur les groupes les plus touchés par la pauvreté ou l’exclusion sociale, comme les jeunes, les travailleurs non qualifiés ou plus âgés, les personnels temporaires ou à temps partiel, les femmes et les travailleurs migrants. »
Aussi la nécessité de trouver de nouveaux financements pour les OMD est importante. À ce propos, Sharan Burrow insistera sur le besoin d’aller plus loin que les propositions du document final et d’accepter d’appliquer la taxe sur les transactions financières qui pourrait générer des moyens considérables pour financer l’éradication de la pauvreté, de même que les mesures d’adaptation et d’atténuation au changement climatique.
