28 avril: Les syndicats du monde entier exigent des actions pour mettre un terme au carnage sur le lieu de travail

Plus de 14 millions de personnes devraient participer à l’une des 10 000 activités prévues aujourd’hui dans le monde pour célébrer la Journée internationale de commémoration des travailleurs morts et blessés au travail. Chaque année, plus de 2,2 millions d’individus décèdent d’un accident ou d’une maladie du travail, et quelques 160 millions de personnes sont blessées ou tombent malades.

Bruxelles, le 28 avril 2009: Plus de 14 millions de personnes devraient participer à l’une des 10 000 activités prévues aujourd’hui dans le monde pour célébrer la Journée internationale de commémoration des travailleurs morts et blessés au travail. Chaque année, plus de 2,2 millions d’individus décèdent d’un accident ou d’une maladie du travail, et quelques 160 millions de personnes sont blessées ou tombent malades.

Ces dernières années, l’Organisation internationale du Travail (OIT) a pu noter une nette tendance à l’augmentation du nombre d’accidents et de décès au travail. Rien qu’en 2003, l’année la plus récente pour laquelle nous disposons de données mondiales, plus de 337 millions d’accidents ont engendré au moins 4 jours d’arrêt de travail. La même année, 2,31 millions de personnes ont perdu la vie à la suite d’une maladie professionnelle et 358 000 accidents mortels ont eu lieu. Le nombre officiel de décès causés par des substances dangereuses avait presque doublé par rapport à 2001.

« Dans de nombreux pays, les législations qui protègent la santé et la sécurité de la main-d’œuvre sont faibles ou mal appliquées. La négligence des employeurs, qui ne s’attachent pas à rendre leurs lieux de travail sûrs et sains, est la principale cause du nombre effrayant de décès et de maladies. Du reste, nous craignons que la crise économique mondiale vienne empirer la situation, les employeurs cherchant à réduire encore les coûts. La prévention est l’unique réponse et elle requiert des employeurs qu’ils investissent dans des emplois sûrs et durables, et des gouvernements qu’ils fournissent une législation et une application appropriées. Le mouvement syndical constitue un premier niveau de protection pour les travailleurs et violer les droits syndicaux signifie davantage de morts et de blessés », a expliqué Guy Ryder, secrétaire général de la CSI.

Des organisations syndicales, des gouvernements, des employeurs et de nombreuses autres institutions comme l’OIT, ainsi que de multiples associations professionnelles et organisations non gouvernementales ont prévu des activités dans plusieurs pays du monde. Par rapport à 2008, les activités devraient être plus nombreuses et plus variées; l’année dernière, comptant sur la participation de centaines de milliers de syndicalistes et de militants de plus de 120 pays, avait pourtant déjà été un record en soi.

Nombres d’activités, comme des ateliers, des débats et des rassemblements, se concentreront sur les accidents et les cancers professionnels, sur les substances chimiques et sur certains contaminants comme l’amiante et le cadmium, ainsi que sur un large éventail de conditions de travail insalubres, qu’il s’agisse des niveaux sonores nocifs ou des troubles musculo-squelettiques, sur les effets du stress et sur des inquiétudes liées à la nanotechnologie.

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Photo: Vernhart


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