Guerre menée par la Russie contre l’Ukraine

Un an après le lancement de son invasion illégale et brutale de l’Ukraine, la Russie poursuit sa campagne de meurtre et de terreur contre le peuple ukrainien, avec la complicité du Bélarus.

Au cours de l’année écoulée, des dizaines de milliers de civils ont été tués et de nombreux autres blessés, les forces russes ayant pris pour cible des villes, des villages et des infrastructures essentielles, notamment des hôpitaux et des installations énergétiques. L’avenir d’innombrables personnes est irrémédiablement compromis. Des centaines de combattants sont tués chaque jour.

Plusieurs millions de réfugiés ont dû fuir vers les pays voisins, particulièrement en Pologne, et au moins six millions ont été déplacés au sein même de l’Ukraine.

Owen Tudor, secrétaire général adjoint de la CSI, a déclaré : « La guerre doit cesser. Vladimir Poutine doit mettre fin à cette barbarie insensée et retirer toutes les forces russes du territoire ukrainien. Il est nécessaire d’instaurer une paix juste et durable, fondée sur le droit international, et les responsables de crimes de guerre doivent être traduits en justice.

Nous saluons le courage du peuple ukrainien, nous pleurons avec lui les familles et les amis perdus et nous continuerons à lui manifester toute notre solidarité. Après une telle dévastation, les efforts de reconstruction et de relance seront énormes, et les besoins humanitaires immédiats augmentent de jour en jour ».

Solidarité

Affiliés à la CSI, les syndicats ukrainiens FPU et KVPU se sont mobilisés pour apporter une aide humanitaire, une initiative soutenue par la CSI à travers son appel de fonds public, ainsi que par la CES et de nombreuses autres organisations, notamment des syndicats d’Europe et d’ailleurs.

Il s’agit notamment d’offrir un soutien aux familles endeuillées, de fournir un hébergement, de la nourriture, des fournitures médicales et d’autres produits de première nécessité aux personnes déplacées, de réparer les bâtiments endommagés et d’accompagner les familles, sur le plan psychosocial ou autre. Les organisations syndicales continuent de remplir leurs fonctions syndicales essentielles dans des conditions extrêmement difficiles.

Dans les pays voisins, les syndicats s’attachent à fournir conseils et soutien aux populations réfugiées, notamment pour leur trouver un logement, répondre à leurs besoins, les aider à accéder à certains services et prestations, garantir leurs droits en matière d’emploi ou autre, intégrer les enfants au système d’éducation local, ou encore établir des réseaux d’informations et de communication. Ils continuent également de collecter des produits de première nécessité et de les acheminer vers l’Ukraine.

En dehors de l’Ukraine, l’invasion russe entraîne également de graves conséquences. Exacerbée par les profits excessifs des entreprises, la flambée des prix des denrées alimentaires et du carburant continue de frapper durement les populations et d’accroître la pauvreté, en particulier parmi de nombreuses nations moins prospères.

Les pénuries d’engrais et d’autres matières premières, traditionnellement fournies par la Russie et l’Ukraine, mais aussi par le Bélarus, ont perturbé la production alimentaire, ainsi que les chaînes d’approvisionnement qui étaient déjà touchées par la pandémie de COVID-19.

« L’invasion russe, avec Vladimir Poutine qui exerce un contrôle absolu sur le pays, constitue une violation flagrante de la Charte des Nations unies. Les conséquences sur le peuple ukrainien sont dévastatrices, sans compter les répercussions plus larges sur les relations internationales et sur les perspectives de coexistence pacifique et de coopération dans le monde. La solidarité de la CSI avec le peuple et les syndicats d’Ukraine est absolue et le restera alors que nous poursuivons nos efforts pour une paix fondée sur la sécurité commune, pour la justice et pour le plein respect des droits humains et du droit international », a ajouté Owen Tudor.