Commission spéciale de la CSI

Le Conseil général de la CSI, lors de sa réunion le 13 janvier, a mis définitivement au point le mandat visant à mettre sur pied une Commission spéciale chargée « d’enquêter sur les circonstances relatives aux allégations formulées contre Luca Visentini, notamment les résultats de l’audit externe, et sur d’autres questions, y compris les règles et les procédures financières de la CSI, la conduite d’élections et les questions connexes. »

À la demande de la Commission spéciale, la CSI publie la déclaration suivante attribuable à Eva Nordmark, présidente de la Commission spéciale de la CSI:

« Après avoir accompli les tâches préparatoires et exploratoires pendant plusieurs semaines, la Commission spéciale de la CSI a tenu sa première réunion formelle le 7 février, lors de laquelle nous avons examiné le champ d’application de notre mission, telle qu’énoncée dans le mandat, nous avons entendu les premiers rapports et nous avons tracé les grandes lignes de nos travaux pour les semaines à venir.

La Commission s’est déjà réunie avec la délégation syndicale représentant le personnel de la CSI, ainsi qu’avec les membres disponibles du personnel afin de les informer de la procédure et de leur assurer son engagement à leur égard et à la protection de leur travail extraordinaire.

Le secrétariat de l’audit nous a informés qu’un cabinet d’audit avait été sélectionné, lequel satisfait à toutes les exigences résultant du droit belge et est en mesure de mener toute forme d’enquête nécessaire. Nous espérons recevoir et pouvoir examiner l’audit dans le cadre de la procédure visant à préparer notre propre rapport, qui sera présenté au Conseil général de la CSI le 11 mars prochain.

Compte tenu de la généreuse collaboration que nous avons obtenue jusqu’à présent des experts externes, des organisations affiliées et de la CSI, nous sommes confiants que nous pourrons mener ce processus avec la plus grande indépendance et intégrité possibles. Il est primordial que nous le menions à bien, dans la mesure où la corruption présumée représente une menace pour les valeurs fondamentales de la démocratie, de la justice et de la solidarité que défend le mouvement syndical.

Pour de plus amples renseignements, nous annexons des informations détaillées sur la composition de la Commission spéciale et le mandat qui guide nos travaux. »