Measho Berishu a commencé son intervention en rappelant à l’auditoire qu’il n’y a pas beaucoup de raisons de se réjouir car le monde "continue de permettre la persistance et même l’augmentation du travail forcé et du travail des enfants ces dernières années".

Il a souligné que pour lutter efficacement contre le travail forcé et le travail des enfants, cette question ne peut être traitée indépendamment des autres droits des travailleurs. "En tant que représentant des travailleurs, je pense que lorsque les travailleurs sont officiellement employés avec des salaires décents et une protection sociale adéquate, et que les droits du travail sont renforcés par une inspection du travail efficace, le travail forcé et le travail des enfants n’ont aucune chance", a-t-il déclaré.

Entre autres mesures, Measho Berishu a exhorté tous les gouvernements confrontés au travail forcé et au travail des enfants dans leur pays à renforcer les capacités et la portée des inspecteurs du travail, et à organiser de fréquentes consultations tripartites sur cette question.

En Éthiopie, la situation est loin d’être brillante puisque 42,7% des enfants âgés de 5 à 17 ans sont engagés dans le travail des enfants, et 87,5% d’entre eux effectuent des travaux dangereux. S’engager dans des solutions efficaces pour remédier à cette situation est une priorité pour les syndicats. A cet égard, la CETU mène trois programmes à travers le pays, grâce au soutien financier de LO Norvège et du programme NORAD.

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