Bruxelles, le 11 août 2008: La CSI et la Confédération européenne des syndicats ont fait part de leur vive préoccupation face à l’escalade du conflit opposant la Géorgie et la Russie, à ses répercussions sur la population civile et à la menace exacerbée qu’il représente pour la stabilité dans la région.

« Nous exhortons toutes les parties impliquées à observer un cessez-le-feu immédiat et complet et à entamer des négociations pour mettre un terme au conflit et résoudre les problèmes sous-jacents y ayant mené », a dit Guy Ryder, le secrétaire général de la CSI.

L’on estime à 2 000 le nombre de personnes ayant péri en Ossétie du Sud, et à 100 ou plus les victimes en Géorgie, outre les très nombreux blessés. Des rapports indiquent que dix membres du syndicat des débardeurs du port géorgien de Poti seraient morts, et 15 autres blessés. Des dizaines de milliers de réfugiés seraient déplacés depuis l’Ossétie du Sud et les régions environnantes, mettant en exergue l’ampleur et l’urgence de l’effort humanitaire à fournir en parallèle aux négociations de paix.

Les affiliées de la CSI en Russie (FNPR) et en Géorgie (GTUC) ont toutes deux exhorté le mouvement syndical international à apporter son soutien aux efforts déployés afin de faire cesser les combats, et la CSI reste en contact permanent avec elles.

« Nous enjoignons également les Nations Unies, l’Union européenne et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe à peser de tout leur poids en faveur d’une issue au conflit qui soit pacifique et négociée », a dit Ryder.

Déclaration commune CSI-CES du 8 août

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