Niger - Mesures gouvernementales (CDTN)

Face à la menace de la pandémie du Coronavirus (COVID-19), le Gouvernement du Niger a déjà pris, le 13 Mars 2020, d’importantes mesures, notamment l’annulation des réunions internationales prévues à Niamey, telles que la célébration du cinquantenaire de l’OIF et la conférence ministérielle de l’OCI.

Aussi, lors de son message à la nation, le Président de la République a demandé au Gouvernement de prendre les mesures suivantes :

  1. Fermeture des aéroports internationaux de Niamey et de Zinder pour une durée de 2 semaines renouvelable à compter du 19 mars 2020 à minuit sauf pour les vols domestiques, cargos, sanitaires, et militaires;
  2. Fermeture de toutes les frontières terrestres pour une durée de 2 semaines renouvelable à compter du 19 mars 2020 à minuit excepté pour le transport des marchandises ;
  3. Concertation entre le gouvernement et les leaders religieux (Oulémas et prêtres) afin d’arrêter les mesures relatives à l’accès aux lieux de culte.
  4. Fermeture de tous les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur pour une durée de 2 semaines renouvelable à compter du 20 mars 2020 à minuit; les parents sont chargés de la garde de leurs enfants.
  5. Fermeture des bars, des boites de nuit, salles de cinéma et des lieux de spectacle à compter du 18 mars 2020 à minuit ;
  6. Interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes. Cette mesure concerne notamment: les baptêmes, les mariages et toute autre forme de cérémonie, sur toute l’étendue du territoire. En particulier, les ateliers et séminaires sont interdits jusqu’ à nouvel ordre.
  7. Institution des mesures d’hygiène obligatoires dans les marchés, magasins, restaurants, services publics et privés ;
  8. Respect d’une distance d’au moins un mètre entre les personnes dans les grandes surfaces, les restaurants, les entreprises, les zones aéroportuaires et les lieux publics;
  9. Gratuité du diagnostic et de la prise en charge des éventuels cas confirmés.
  10. Révision du plan d’urgence pour tenir compte des nouvelles exigences, et allocation d’une somme d’ 1 milliard de francs CFA sur le budget national pour son financement.