Le président de COSYBU consacre son mandat à la formalisation de l’économie informelle

Le Burundi est un pays confronté à de nombreux problèmes. La pauvreté touche les trois quarts de la population; 94 % de tous les emplois sont vulnérables et 90 % des emplois non agricoles se trouvent dans l’économie informelle. Pour COSYBU, il est très clair que la lutte contre l’informalité est essentielle pour contribuer au développement durable du pays.

Par Guy Mpembele Kisoka

C’est sous le thème « Promouvoir le travail décent pour l’économie informelle » du 3e congrès ordinaire de la Confédération des Syndicats du Burundi (COSYBU) que Célestin Nsavyimana a été élu président de COSYBU le 18 octobre 2019.

Pour Nsavyimana, la formalisation des travailleurs de l’informel reste un des grands défis à relever durant son mandat, en s’appuyant sur la contribution du dialogue social dans l’économie informelle.

Pour COSYBU, il est clair que la participation est un pilier de la durabilité si nécessaire pour le développement du Burundi et pour améliorer les conditions de travail de ses affiliés de l’économie informelle conformément aux Objectifs de développement durable du Programme 2030. En particulier, à l’Objectif 8 sur le travail décent et la croissance économique soutenable.

La COSYBU est l’organisation syndicale la plus représentative des travailleurs au Burundi : elle compte 36 syndicats professionnels et 5 fédérations syndicales. Elle représente actuellement 170.000 travailleurs, dont 70% sont issus du secteur de l’économie informelle.

Photo: Fédération Nationale des Travailleurs des Transports, du Social et de l’Informel (FNTT-SI/COSYBU) via CGSLB