Durant les deux jours de la réunion, les participants ont été informés des processus de développement clés en cours et ont revu leurs stratégies pour faire en sorte que les syndicats de la région soient présents et entendus tout au long de cette année. Shoya Yoshida, secrétaire général de la CSI-AP, Pong-Sul Ahn (OIT / ACTRAV), Riccardo Mesiano (ESCAP) et trois représentants de la Banque asiatique de développement - Smita L. Nakhooda, Lesley Lahm et Haidy Seang Ear-Dupuy – ont également participé à la réunion.

La réunion a débuté par une séance de compte rendu sur les progrès réalisés par les gouvernements de la région Asie-Pacifique dans la mise en œuvre du Programme 2030 et des objectifs de développement durable au niveau national. Les participants ont également évoqué les possibilités que ces gouvernements offrent aux syndicats de s’engager dans les processus nationaux liés à la mise en œuvre du Programme 2030. La discussion a ensuite porté sur le processus de réforme de l’ONU en cours. Pong-Sul Ahn, du BIT / ACTRAV, a présenté quelques mises à jour sur ce processus et a expliqué que l’OIT joue un rôle à la fois aux niveaux mondial, régional et national.

La session a ensuite porté sur le prochain Forum Asie-Pacifique sur le développement durable, qui se tiendra du 24 au 26 mars à Bangkok. Du point de vue des syndicats, ce forum sera très important car il offrira un espace pour fournir des données qui alimenteront le processus des examens volontaires nationaux (VNR). Ce sera également un lieu destiné à partager les informations récentes sur les progrès en matière de travail décent, de protection sociale, de transition juste et de droits du travail dans la région Asie-Pacifique. La discussion suivante a porté sur la production des profils ODD de pays des syndicats. Cette année, dix pays de la région présenteront leur examen national volontaire au Forum politique de haut niveau qui se tiendra en juillet. L’Indonésie et les Philippines répéteront l’expérience, tandis que le Cambodge, les Fidji, la Mongolie, Nauru, la Nouvelle-Zélande, Palau, le Timor-Leste, les Tonga et le Vanuatu le feront pour la première fois.

La participation et le rôle du secteur privé dans la coopération au développement ont été le sujet suivant de discussion. Les représentants de la Banque asiatique de développement ont parlé de l’approche de la Banque en matière de financement mixte et de la logique d’utilisation de ce mécanisme. Après cela, Paola Simonetti (CSI / RSCD) a pris la parole pour présenter la publication intitulée « Aligner les investissements du secteur privé dans des programmes de développement aux ODD», exposant la position des syndicats à cet égard. Les syndicats insistent sur le fait que l’engagement du secteur privé doit être encadré par une conduite responsable des entreprises, les principes d’efficacité du développement et les objectifs du Programme 2030. À la lumière de cela, les syndicats ont élaboré une liste de critères de sélection qui, s’ils étaient appliqués, aideraient les donateurs à sélectionner des partenaires du secteur privé réellement engagés dans la réalisation des Objectifs de développement durable.

Présentation du document "Aligner les investissements du secteur privé dans des programmes de développement aux ODD"

 Pour plus d’information veuillez consulter le rapport de la réunion (en anglais).

Ressources associées

La CSI / RSCD a produit une série de publications sur la position et les demandes clés des syndicats aux gouvernements et les insitutions financières au développement au sujet de l’engagement du secteur privé dans la coopération au développement.

 Document de recherche: Aligner le financement mixte sur l’efficacité au to développement : où en sommes-nous ?

 Demandes clés syndicales: Aligner les investissements du secteur privé dans des programmes de développement aux ODD

Cette réunion a reçue le soutien de l’Union européenne