Première réunion du Comité de pilotage du Réseau syndical de coopération au développement en Asie-Pacifique

Les représentants de dix syndicats nationaux se sont réunis pour la première réunion du Comité de pilotage du Réseau syndical de coopération au développement en Asie-Pacifique (RSCD-AP). La réunion de deux jours s’est déroulée à Bangkok les 23 et 24 mai 2017.

La réunion a été ouverte par Shoya Yoshida, le nouveau Secrétaire Général élu de la CSI-AP. Monsieur Shoya a souligné l’importance des travaux du réseau de développement en AP :

La coopération au développement n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’arriver à une fin. Ce que nous constatons dans cette région du monde, c’est que le nombre de travailleurs pauvres est en hausse. Les syndicats sont essentiels pour renverser cette tendance et réaliser des progrès véritables pour le plus grand nombre. En outre, la participation des syndicats garantit la propriété du processus de développement, élément essentiel pour sa réussite. S’ils souhaitent orienter les politiques pour le bien commun, les syndicats doivent être forts et organisés. De la propriété découle la responsabilité, et lorsque l’on revendique la propriété de quelque chose, les syndicats doivent en assumer une certaine part de responsabilité.

Les personnes suivantes ont également participé à la réunion : Tite Habiyakare (statisticien du travail à l’Organisation internationale du Travail - OIT), Margarita Guerrero (directrice de la Division des statistiques de l’ONU à la CESAP), Wardarina (coprésidente du mécanisme régional d’engagement des OSC en Asie-Pacifique [APRCEM]) et Fai Suluck (APWLD).

La réunion s’est largement concentrée sur l’Agenda 2030, mettant en lumière l’engagement syndical dans la région dans un proche avenir. Le Forum régional sur le développement durable en Asie-Pacifique est d’une importance majeure, comme l’a souligné Wardarina, coprésidente de l’APRCEM, dans son intervention. Cette opinion était partagée et complétée par Julius Cainglet (FFW) qui dirigeait la délégation syndicale au FRDD. En se tournant vers l’avenir, les participants ont discuté des méthodes pour s’engager dans ces plates-formes régionales au côté de leurs alliés de la société civile.

La session suivante a été consacrée à la stratégie de contrôle syndical de l’Agenda 2030. Tite Habiyakare, de l’OIT, et Margarita Guerrero, de la CESAP, ont fourni des informations détaillées sur le processus de contrôle des ODD. Cette mesure s’est révélée inestimable pour les discussions subséquentes concernant les modalités de contrôle au niveau national. Comme établi dans la stratégie du RSCD concernant l’Agenda 2030 et par le fait que la mise en œuvre se déroule au niveau national, ce travail sera déterminant pour permettre aux travailleurs de tenir les décideurs responsables de leurs engagements.

En conclusion, le comité de pilotage a examiné les travaux futurs du RSCD-AP. Au-delà de l’engagement à l’égard de l’Agenda 2030, les participants ont discuté des axes de recherche du réseau, de la façon d’accroître sa capacité organisationnelle ainsi que la visibilité et l’impact de ses travaux. Le plan de travail 2017-2018 a été approuvé.

Les documents de la réunion sont disponibles ici. Un rapport complet suivra bientôt.