L’adoption d’une « transition juste » par l’OIT affermit l’action pour le climat

L’espoir que le Sommet sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre intègre une des trois demandes syndicales prioritaires a été ravivé cette semaine, suite à l’adoption officielle par l’Organisation internationale du travail, agence des Nations unies, de critères de mise en œuvre du principe d’une « transition juste ».

La décision prise par le Conseil d’administration de l’OIT définit les mesures fondamentales que les pays devraient prendre pour orienter leur économie vers un avenir à faible émission de carbone, en créant de nouveaux emplois et en soutenant les travailleurs et les travailleuses ainsi que les communautés dans les secteurs à fortes émissions de carbone durant la transformation de leurs industries.

Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI, a indiqué « Le défi que doivent relever les gouvernements est de conclure un accord à Paris visant à éviter des changements climatiques catastrophiques, qui détruiraient des vies et des moyens d’existence dans le monde entier. Les plans définis par l’OIT contribueront à relever le niveau d’ambition sur le terrain, permettant aux employeurs et aux syndicats de négocier et de planifier l’avenir. Tous les gouvernements doivent maintenant accepter que le dialogue social, la divulgation et les accords entre les employeurs et les syndicats sont indispensables pour assurer la transition urgente et complexe qui doit être opérée. »

« Cet accord historique et unanime entre les gouvernements, les syndicats et les employeurs sur la nécessité de procéder à une transformation industrielle en ne laissant personne pour compte donne une raison d’être optimiste. Les mêmes gouvernements qui ont fait preuve d’ambition à l’OIT doivent aller dans ce sens lors du Sommet à Paris. »

Pour consulter les principes directeurs de l’OIT pour une transition juste vers des économies et des sociétés écologiquement durables pour tous

Pour consulter les plans syndicaux pour la COP21 à Paris