Le débat mondial sur la migration, le développement et les droits de l’homme devrait revenir aux Nations Unies

Les syndicats et les autres organisations de la société civile qui soutiennent les droits des migrants ont critiqué la direction de la réunion de cette semaine (...)

Bruxelles, 11 juillet 2007 : les syndicats et les autres organisations de la société civile qui soutiennent les droits des migrants ont critiqué la direction de la réunion de cette semaine : le Forum mondial sur la migration et le développement à Bruxelles ignorerait les droits et les intérêts des migrants et se concentrerait plutôt sur un ordre du jour restreint relatif à des formes temporaires de migration et sur la contribution des paiements des travailleurs migrants au développement économique. Lors de la réunion préliminaire du 9 juillet, les représentants se sont opposés au fait que, sauf la chance de présenter une déclaration au Forum mondial, la société civile est exclue des principales discussions du Forum. L’ordre du jour du Forum ignore également beaucoup de questions extrêmement sérieuses et urgentes en matière de migration.

Dans une lettre (EN) au Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à l’occasion du Forum mondial, la CSI, « Migrants Rights International » et le groupe « 18 décembre » ont exprimé leurs critiques vis-à-vis du Forum intergouvernemental et ont appelé à un retour des discussions au sein des Nations Unies afin d’assurer un traitement correct des questions relatives aux droits de l’homme. Le processus consultatif des Nations Unies assurerait également la prise en compte, dans le débat, du point de vue des migrants eux-mêmes.

« La communauté mondiale doit agir efficacement et conjointement afin d’aider les millions de migrants qui souffrent de conditions de vie et de travail inhumaines, » a déclaré Guy Ryder, Secrétaire général de la CSI. « Ce débat mondial a commencé aux Nations Unies et doit maintenant y retourner » a-t-il ajouté.

Le cadre des Nations Unies offre des repères permettant d’évaluer la législation ainsi que les politiques nationales et régionales en matière de migration. Les représentants de la société civile demandent au Secrétaire général des Nations Unies de réclamer ce processus qui semble « si essentiel pour une croissance économique durable, pour le bien-être et la vie de millions de travailleurs migrants et leur famille. »


Créée le 1er novembre 2006, la CSI représente 168 millions de travailleurs au sein de 304 organisations affiliées nationales dans 153 pays et territoires.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter le Service Presse de la CSI au +32 2 224 0204 ou au +32 476 621 018.