Les lois protègent de la discrimination les femmes, les personnes handicapées, les minorités ethniques, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles et celles atteintes du SIDA/HIV. Toutefois, les femmes font face à un écart de rémunération de 10 % et elles ont deux fois plus de chance que les hommes d’être au chômage. Les afro-uruguayens sont victimes de discrimination à l’embauche et, de ce fait, ils sont nombreux à vivre dans la pauvreté. Les dispositions légales applicables aux personnes handicapées ne sont pas réellement respectées.
Les négociations collectives sont reconnues et se tiennent mais certains employeurs tentent de les affaiblir en refusant de négocier ou en n’appliquant pas les conventions collectives qui en découlent.
Ce rapport conclut que les organismes chargés de l’application des lois manquent de moyens pour faire appliquer la loi relative au travail des enfants et au travail forcé. Bien que ces deux phénomènes ne soient pas répandus dans le pays, ils existent bel et bien.