« Tout au long de la crise, la GFBTU a agi dans le meilleur intérêt à la fois des travailleurs et de la nation. La GFBTU a, en effet, lancé des appels réitérés en faveur du dialogue national sur des enjeux économiques, sociaux et politiques, en dépit de la répression systématique menée par les autorités contre des manifestants pacifiques », a expliqué Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI. Toutefois, plutôt que de s’engager dans la voie du dialogue et de la réconciliation, le gouvernement a cherché à détruire le syndicat en recourant à des licenciements systématiques, à des procédures au pénal et, plus récemment, à une série de « réformes » juridiques qui investissent le gouvernement de nouveaux pouvoirs pour saper la GFBTU (voir CSI EnLigne du 18 octobre).
Le moment est venu pour le gouvernement de s’asseoir à la table des négociations armé de la volonté politique requise pour initier un dialogue national sérieux, fondé sur le respect des droits humains et syndicaux.